Le Chemin Écriture du Spiritisme Chrétien.
Doctrine spirite - 1re partie. ©

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Qu’est-ce que le Spiritisme.

(Première version) n
(Langue portugaise)

Préambule.

Les personnes qui n’ont du spiritisme qu’une connaissance superficielle, sont naturellement portées à faire certaines questions dont une élude complète leur donnerait sans doute la solution ; mais le temps, et souvent la volonté, leur manquent pour se livrer à des observations suivies. On voudrait, avant d’entreprendre cette tâche, savoir au moins ce dont il s’agit, et si cela vaut la peine de s’en occuper. Il nous a donc paru utile de présenter, dans un cadre restreint, la réponse à quelques-unes des questions fondamentales qui nous sont journellement adressées ; ce sera, pour le lecteur, une première initiation, et, pour nous, du temps gagné par la dispense de répéter constamment la même chose. [Voir : VARIÉTÉS dans la Revue de juillet 1859.]

Le premier chapitre contient, sous forme d’entretiens, la réponse aux objections les plus ordinaires de la part de ceux qui ignorent les premiers fondements de la doctrine, ainsi que la réfutation des principaux arguments de ses contradicteurs. Cette forme nous a paru la plus convenable, parce qu’elle n’a pas l’aridité de la forme dogmatique.

Le second chapitre est consacré à l’exposé sommaire des parties de la science pratique et expérimentale sur lesquelles, à défaut d’une instruction complète, l’observateur novice doit porter son attention pour juger en connaissance de cause ; c’est en quelque sorte le résumé du Livre des médiums. Les objections naissent le plus souvent des idées fausses que l’on se fait, a priori, sur ce que l’on ne connaît pas ; rectifier ces idées, c’est aller au-devant des objections : tel est le but de ce petit écrit.

Le troisième chapitre peut être considéré comme le résumé du Livre des Esprits ; c’est la solution, par la doctrine spirite, d’un certain nombre de problèmes du plus haut intérêt, de l’ordre psychologique, moral et philosophique, que l’on se pose journellement, et dont aucune philosophie n’a encore donné de solutions satisfaisantes. Qu’on essaie de les résoudre par toute autre théorie et sans la clef qu’en fournit le spiritisme, et l’on verra quelles sont les réponses les plus logiques et qui satisfont le mieux la raison.

Cet aperçu est non-seulement utile pour les novices qui pourront y puiser en peu de temps et à peu de frais les notions les plus essentielles, mais il ne l’est pas moins pour les adeptes auxquels il fournit les moyens de répondre aux premières objections qu’on ne manque pas de leur faire, et en outre, parce qu’ils y trouveront réunis, dans un cadre restreint et sous un même coup d’œil, les principes qu’ils ne doivent jamais perdre de vue.

Pour répondre dès à présent et sommairement à la question formulée dans le titre de cet opuscule, nous dirons que:

Le Spiritisme est à la fois une science d’observation et une doctrine philosophique. Comme science pratique, il consiste dans les relations que l’on peut établir avec les Esprits ; comme philosophie, il comprend toutes les conséquences morales qui découlent de ces relations.

On peut le définir ainsi :

Le Spiritisme Est Une Science Qui Traite De La Nature, De L’origine Et De La Destinée Des Esprits, Et De Leurs Rapports Avec Le Monde Corporel.



[1] Cette SIXIÈME ÉDITION de 1865, est une révision de la PREMIÈRE VERSION de ce livre publiée en 1859, il a été considérablement augmentée par l’auteur (v. Revue spirite). Il y a une image de ce chapitre dans le service Google - Recherche de livres. (Qu’est-ce que le Spiritisme.)


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